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TAKAMATSU – ILE DE NAOSHIMA

mercredi 1er mai 2013 *** TAKAMATSU

 
Dans le train vers Takamatsu, j’ai admiré tout en filmant, les petites îles du Setonankai. Un « choc » visuel mémorable provoqué par les paysages et la lumière vaporeuse ! La mer de Seto a d’ailleurs été classée parc national naturel en 1934 avant le Mont Fuji !


Cette ville portuaire n’a rien d’attirant. Elle est connue pour son parc Ritsurin qui date de l’époque Edo, achevé au bout de 100 ans, dit-on. Puis, pour Yashima, un plateau de lave qui fut le théâtre d’une bataille décisive au 12ème siècle entre les clan des Taira et celui des Minamoto, d’où on peut admirer une vue magnifique sur la mer intérieure. Par contre,  sa situation géographique est parfaite pour visiter les trois îles de l’art contemporain : Naoshima, Theshima et Inujima.

Naoshima et Inujima abritaient des usines de bronze dont la pollution à l’acide sulfurique s’étendait jusqu’à Teshima. Une fois leur activité stoppée, les îles se sont retrouvées avec peu d’habitants, principalement des personnes âgées. C’est Tetsuhiko Fukutake, devenu riche grâce à l’édition de manuels scolaires, qui a eu l’idée en 1990 de transformer ses îles de son enfance en Musées à ciel ouvert. Depuis sa disparition, son fils, Soichiro a pris la relève de la fondation paternelle.

J’ai visité uniquement Naoshima. Le trajet en bateau a duré que 50 mn. La mer intérieure et ses milliers de petites îles m’ont émue par leur magnificence.

Une fois arrivée sur l’île de Naoshima, j’ai visité le musée dédié à Tadao Ando puis l’extérieur des 3 musées qu’il avait construit : Benesse House, Lee Ufan et Chichu Art. Le temps et les paysages m’ont empêchée de m’enfermer dans les musées. A mon grand regret, impossible de tout faire. Par contre, contente d’avoir enfin vu les fameuses Pumkins de Yayoi Kusama. 
 

Le soir, de retour exténuée à Takamatsu, je me suis précipitée dans une Isakaya située en face de mon Terminal Hotel, à 5 mn de la gare. Partie sans mon dictionnaire, il m’a été impossible de bien communiquer. Personne ne parlait anglais et les menus étaient uniquement en kanji et hiragana, pas un mot en romaji. Fort déçue de ne pas pouvoir découvrir des nouveaux plats, je me suis contentée d’une assiette d’udon… exquise !

 

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