mardi 30 avril 2013 *** KURASHIKI
Pour y arriver, j’ai dû changer 3 fois de train : Amanohashidate – Fukuchiyama – Shin-Osaka – Okayama- Kurashiki. Néanmoins j’ai pris le shinkansen pour la 1ère fois et je me suis sentie comme un enfant ébahi qui découvre la vitesse.
L’hôtel où j’ai séjourné, Dormin Inn, a été parfait de tous les points de vus, dont son magnifique onsen et sa situation – juste en face du vieux quartier Bikan. Ce quartier est fameux pour son atmosphère des temps anciens que libèrent les vieux entrepôts à riz kura. La rivière qui la traverse, bordée de saules pleureurs, et ses petits bateaux de l’époque Edo takasebune font également son charme.
au bord du chemin
près d’un cour d’eau limpide
à l’ombre d’un saule
un long moment
je m’arrête
Basho
J’ai flâné dans les rues, rentrée dans les boutiques pour admirer les produits locaux réputés. Dans l’une d’elle, j’ai été marquée par la beauté et les prix des poteries (plusieurs centaines de milliers d’euros), certainement créées par des artisans élevés au rang de « trésors nationaux vivants » – désignation informelle pour des artisans, des artistes et des comédiens (nō, bunraku et kabuki) des métiers que le gouvernement a choisi comme exemple de la tradition japonaise.
Le temps étant magnifique, j’ai préféré visiter un seul musée, celui du folklore local. Fort intéressant, il y expose des céramiques, poteries, objets en bois, en bambou, textiles, des meubles… le tout d’un raffinement inouï. Comment ne pas s’extasier devant la perfection délicate du travail, de la grâce des objets… !
Poterie création locale |
Insolite ! Un Monsieur passait sa journée à nourrir des koï (carpes symbole de virilité et d’amour dans la culture japonaise) tout en chassant de son bâton un héron gourmand.
le papillon change de place
sur le saule
Basho