Jeudi 5 avril 2012
Bien dormi à Sawai dans ma nouvelle chambre traditionnelle, le futon était chauffant ! Deux seuls inconvénients dans ce ryokan : pas de bain traditionnel japonais et pas de petit déjeuner. La veille, je me suis achetée des beignets au thé vert fourrés à la pâte de haricots, un délice ! Puis des yaourts et une bouteille de thé sencha froid.
Réveillée à 6h30, trop pressée de découvrir le quartier de Gion. Il est bien préservé et réputé pour ses décors raffinés, ses maisons de thé où travaillent des geiko (nommé geisha dans le reste du pays) et des maiko (apprentie-geisha). Geisha signifie littéralement « personne qui pratique les arts ». Métier en voix d’extinction depuis 1980, il n’en reste actuellement qu’environ 200.
Gion, c’est le plus célèbre et populaire quartier festif et nocturne de Kyoto, regorgeant de nombreux restaurants de première classe, clubs et bars. Il a aussi des grandes zones commerçantes où j’ai flâné et profité d’acheter quelques cadeaux souvenirs.
Visité le Musée de Kyoto, déçue par le peu d’œuvres exposées. De plus, la plupart des descriptifs étaient en japonais !
Il paraît qu’il est difficile de se faire une idée exacte de l’histoire de l’art japonais, parce qu’un grand nombre d’œuvres significatives appartiennent à des collections privées inaccessibles.
Le soir, je me suis régalée avec une soupe ramen dans un restaurant du quartier. J’y ai rencontré un jeune Suisse qui voyageait sereinement durant 3 semaines, sans avoir organisé à l’avance son séjour.
Anecdote du jour :
Dans mon ryokan est arrivée une magnifique danseuse Hawaïenne, star dans son pays, qui portait des kimonos sublimes ! Une équipe de la télévision japonaise l’accompagnait jour et nuit.
Toutes les nuits j’entendais quelqu’un monter suivi par un son de cloche spécifique à celles que les geisha mettent dans leur coiffure. Sortie excitée pour surprendre une geisha, je suis tombée nez à nez avec l’octogénaire propriétaire ! La cloche était attachée à ses clés.