vendredi 3 mai 2013 *** KOTOHIRA/KONPIRA
Le nom de cette petite ville, Konpira, viendrait viendrait du sanskrit « Khumbira » (un crocodile qui fut transformé en une divinité gardienne bouddhiste). J’ai logé dans le ryokan Daokokuia tenu par un couple adorable et généreux qui parle uniquement japonais. Dans la cour, un minuscule jardin sauvage.
La ville s’est agrandie autour du sanctuaire shintô, un des plus importants du Japon nommé Kotohiragu, situé sur le flanc du Mont Zozu (altitude 521m). Pour s’y rendre il faut monter 785 marches, soit un total de 1368 pour arriver au sanctuaire Izutama qui se trouve près du sommet de la montagne. J’ai commencé à monter mais j’ai vite été découragée tellement elles étaient hautes et épuisantes. Puis à la vue des adolescents descendre en boitant avec des cannes, j’ai aussitôt changé de programme vu qu’il me restait 5 jours de marche…
Du coup, j’ai visité le musée du saké et je me suis laissée emportée par le tourbillon d’activités qui entoure les boutiques longeant la route qui mène au temple.
J’aurais tant aimer visiter le théâtre kabuki Kanamaru-za le plus ancien du Japon construit en 1835 mais plus aucune représentation lors de mon séjour.
Konpira est célèbre aussi pour ses sources thermales naturelles qui traitent efficacement les douleurs nerveuses, musculaires et articulaires. Le souvenir le plus agréable de mon séjour a été le copieux et divin shabushabu, la fondue japonaise (onomatopée correspondant au bruit de la viande plongée dans le bouillon chaud) et le bain onsen au Kotohiraspa Kotosankaku.