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FEV’24

YUGAHARA

UN LIEU DE RÊVE, YUGAWARA SOYU BOOKS & RETREAT

Yugawara , préfecture Kanagawa, proche Tokyo

Un lieu de rêve ! Livres, bains thermaux onsen, restauration, design contemporain et forêts

Une parfaite alchimie entre architecture & nature
Architecte Shohei Oka

Oka explique : « Je voulais créer différents types d’expériences à vivre dans la nature, comme se baigner dans une source d’eau chaude, lire un livre, boire un café ou simplement se promener. » source Design-Anthology


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

MARS’24

VILLA IMPERIALE KATSURA _ KYOTO

VILLA KATSURA : ARCHITECTURE & JARDINS

Saviez-vous que les architectes visionnaires Bruno Taut, Walter Gropius, Frank Lloyd Wright, Alvar Aalto et Le Corbusier ont été influencés par la Villa Impériale Katsura dans leurs conceptions ?

Cela a contribué à diffuser et à intégrer les principes de l’architecture japonaise dans le mouvement moderne.

La Villa Impériale Katsura ou Katsura Rikyū est un chef-d’œuvre construit à Kyoto au XVIIe siècle par le prince Toshihito comme lieu de détente pour la famille impériale. J’ai eu le bonheur de la visiter lors de mon 1er voyage au Japon.

L’élégance minimaliste de “cet ermitage” princier et de ses pavillons de thé suscitent une atmosphère de sérénité et mettent en valeur la beauté naturelle de son environnement.

Ses jardins paysagers, véritables joyaux contemplatifs, présentent une disposition minutieuse d’étangs, de ponts, de rochers et de végétation, créant une harmonie subtile.

« On dit que les géniaux jardiniers de la villa Katsura ont effectué une révolution : pour la première fois, ils introduisent, dans les paysages qu’ils inventent en imitant la nature, des éléments qui ne peuvent venir que de l’homme : la ligne droite, des courbes géométriques régulières ou, au contraire, savamment rythmées. » extrait Jardins japonais de Danielle Elisseeff

En somme, la Villa Impériale Katsura est un trésor culturel et architectural offrant un aperçu fascinant de l’esthétique et de la philosophie japonaises traditionnelles.


 

Le Musée Guimet à Paris vient de clôturer une exposition remarquable organisée en partenariat avec la Fondation Franco-Japonaise Sasakawa, intitulée « À la cour du Prince Genji, 1000 ans d’imaginaire japonais ». Son objectif était de célébrer le premier roman universel le Dit du Genji – Genji monogatari de Murasaki Shikibu écrit à l’ère Heian (794-1185) tout en mettant en lumière le travail d’Itarô Yamaguchi (1901-2007), maître tisserand de Kyoto, ainsi que des œuvres d’autres artistes et artisans inspirés par ce roman.

A la fin du parcours, on pouvait sentir des norikō, petites perles parfumées artisanales fabriquées à partir de bois d’encens, d’épices, d’herbes, de miel ou de chair de prune, créées selon les recettes ancestrales par la plus ancienne maison d’encens du Japon (1575), Nippon Kōdo.

Le roman nous apprend que l’encens était une composante essentielle de la vie quotidienne des nobles. Ils créaient des norikō élégantes et sophistiquées destinées à parfumer les papiers des missives amoureuses, les vêtements et à embaumer les pavillons sous forme de boules de soies odorantes kusadama. Les mélanges étaient adaptés à chaque saison. Le fils de Genji, le prince Kaoru sentait le parfum à cent pas… Aussi, l’encens faisait l’objet de cadeaux appréciés et raffinés.

La création de senteurs donna naissance aux concours de fragrances Takimonoawase, ancêtre de la philosophie du Kō-do ou la Voie de l’Encens. Les joueurs s’affrontaient dans le but de produire le parfum le plus agréable et retranscrire les émotions en poèmes calligraphiés waka à 31 syllabes. Pour en savoir plus, consulter mon article l’Encens I Art Olfactif.