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Île de Sado

Île de Sado _ 4.09 > 07.09.2014

J’ai quitté Tokyo pour la nature, triste et contente à la fois. J’ai pris le Shinkansen jusqu’à Niigata et de là, un bateau m’a déposée sur l’île de Sado.

vues du Shinkansen

La traversée a duré 2h30 mais à aucun moment le temps ne m’est paru long. Restée sur le ponton, j’ai contemplé les paysages divins baignés dans une lumière exceptionnelle. Des montagnes au loin sortaient directement de la mer couleur bleu-profond, l’air était doux, j’ai inspiré l’iode marin à pleins poumons et me suis laissée bercer par le bruit des vagues et le cri des mouettes…
L’intérieur du bateau est surprenant : des sales où les gens restent couchés ou assis comme sur les tatamis d’un salon, déchaussés bien sûr. Des cases sont prévues pour les bagages… ce que j’appelle l’agencement pragmatique à la japonaise.

 

J’ai acheté un bento et à l’intérieur, belle surprise, un onigiri au mentaiko (une triangle de riz fourrée aux oeufs de poisson et entouré d’une feuille d’algues nori).

Sado est la 5ème plus grande île de l’archipel (857 km2), peu peuplée, 70 000 habitants, et pendant longtemps peu visitée à cause de son histoire. C’est ici qu’on a déporté depuis le XIIIe siècle tous les hommes politiques, religieux et artistes qui se sont révoltés contre le pouvoir. Cela a contribué à l’épanouissement d’une culture aristocratique locale. Les plus réputés ont été l’empereur Juntoku (1197-1242), le moine Nichiren (1222-1282) fondateur de la secte bouddhiste du même nom, Zeami (1363-1443) acteur et dramaturge, le père du théâtre nô. J’avais vu d’ailleurs sur le bateau un Monsieur qui répétait son rôle (théâtre no) sur le ponton.

Cette île est certainement peuplée par une multitudes de yurei dont les âmes errantes des déportés morts ici…

 

Le bonze Nichiren dans la neige à Tsukahara dans l’île de Sado par Utagawa KUNIYOSHI 1835

 

Le bonze Nichiren priant par Utagawa KUNIYOSH

 

 

En 1601 fut découverte une mine d’or qui a fait la prospérité d’Edo. Fermée depuis 1989, il est possible de visiter les tunnels laissés comme vestige.

« Sado comble les amateurs de nature et de randonnée avec ses belles côtes découpées, ses deux chaînes de montagnes et sa plaine centrale. » www.tourisme-japon.fr
Mais, je rajouterais que sans voiture, on ne voit presque rien de Sado. Les bus sont rares et ils arrêtent de rouler dès que la nuit tombe, à 18h30.

Aujourd’hui, elle est très réputée aussi pour l’art des tambours (taiko). Le groupe Kodo fait sensation dans le monde entier. Rien que dans cette vidéo pêchée sur internet, vous remarquerez la beauté des paysages de Sado.

Un film « Kodo, les tambours du diable » par Don Kent a été diffusé sur Arte TV en hommage à l’école de taiko dirigée par Tamasaburo Bando, le plus célèbre acteur de kabuki de sa génération. « Elle est entièrement vouée à leur préparation physique et artistique, où la vie tient à la fois du service militaire et d’une longue retraite dans un temple. »

Arrivée dans le port de la petite ville de Ryotsu, j’ai rejoins l’hôtel TOHO situé en face du lac Kamo.
Moderne de l’extérieur, j’ai été ravie de découvrir que les chambres étaient à la japonaise. C’est pour la première fois au Japon que j’ai eu une chambre grande de 12 tatamis. Sublime, avec vue sur le lac et les montagnes.
Vue de ma fenêtre
Photo Michel Mazzoni

 

Le lac Kamo contient de l’eau de mer depuis le percement d’un canal en 1903. On y pêche des poissons et on fait l’élevage d’huîtres. Tous les jours, du haut de ma grande terrasse, j’admirais les paysages et les variations de lumière, je suivais la progression du brouillard sur les cimes et le va-et-vient des bateaux de pêches… je ne me lassais pas.

 

 

Dans le lac, se reflète majestueusement le mont Kimpoku. Aussi, le parc Shiizaki est un lieu de promenade qui offre une belle vue sur le lac. Puis, du mont Donden, on a une vue splendide sur la baie de Ryotsu, le lac Kamo et les rizières de la plaine, mais aussi, par temps clair, sur l’île principale de Honshu. Le sommet est un plateau recouvert de fleurs sauvages à la belle saison où il est possible de camper.

 

 

 

A côté de Ryotsu, il y a des complexes hôteliers pour onsen Sumiyoshi et Shiizaki. Trop touristiques, je me suis rendue à l’onsen typique du village Niiba Katagami. Après un trajet de 20 mn, je suis arrivée en pleine campagne sauvage avec quelques maisons clairsemées parmi les cultures de riz. J’ai été émerveillée par la végétation et ses teintes variées, par l’architecture ancienne des maisons et leurs jardins, par l’odeur de la nature…

 

Ne voyant pas l’onsen, j’ai demandé à une vieille paysanne qui avait une pêche extraordinaire où se trouvait-il. J’ai compris qu’il était sur la droite après le pont. Passé ce pont, toujours rien à l’horizon. J’ai continué hésitante quand tout à coup j’ai vu au loin sur le côté droit de la route un serpent qui bougeait sa queue sans avancer. Bizarre ! Je ne vous raconte pas dans quel état j’ai été : chaire de poule et prête à m’évanouir car les serpents sont ma hantise surtout le mamushi dangereuse vipère dont j’ai été prévenue. Puisque je devais avancer et qu’il n’y avait personne, je me suis rapprochée et remarquée soulagée qu’il venait de se faire écrasé par une voiture. J’ai continué ma route au milieu de la chaussée cette fois-ci et je me suis jetée sur un des rares véhicules pour m’indiquer l’onsen. Il était à quelques mètres de moi mais le mamushi m’a fait perdre tout contrôle !
Quel bonheur de me retrouver dans l’onsen (eau volcanique de 44°C) entourée de mamies de plus de 80 ans ! Elles me parlaient et me souriaient mais je ne comprenais pas tout. Sortie de l’eau avec des vertiges et mon visage écarlate une mamie a vite remarqué mon piteux état et m’a aussitôt dirigée sous un ventilateur tout en me parlant. Partout au Japon vous êtes toujours dans des bons mains, on va jusqu’à anticiper vos besoins !

 

Raplapla, j’ai bu des vitamines pour reprendre des forces dans la salle d’attente où j’ai testé un fauteuil qui masse le dos, puis une autre machine pour les pieds que je déconseille. J’ai résisté à cette tortionnaire stoïquement jusqu’au bout, juste pour me sauver la face comme tout vrai japonais qui se respecte !).

 

 

En attendant le bus de retour, j’ai contemplé un vautour qui se régalait avec le mamushi. Une voiture s’est arrêtée devant lui mais il a pris tout son temps pour emprisonner le serpent dans des griffes avant de s’envoler. Bon débarras !

Après l’onsen j’ai foncé en bus (trajet de 1h) sur la côté opposée de l’île, à l’Ouest, pour visiter la baie Senkaku-wan, semblable au fjord de Norvège, un paysage sauvage de rochers érodés par la mer. Magnifique ! J’ai voulu prendre un bateau de pêcheurs qui fait le trajet jusqu’à Tassha mais la journée de travail était fini. J’ai regretté car une fenêtre permettait de voir le parc sous-marin. Pour me consoler, je pensais que j’aurais été malade vu la mer fort agitée.

 

 

Au dessus, sur la montagne, il a une forêt vierge où trône un cèdre âgé de 1000 ans, un géant surnommé Niosugi (Dieu des cèdres) ou Daiosugi (Grand Roi Cèdre). Gare aux mamushis !

J’ai eu le bonheur de manger des calamars et le turbo façon Sado, préparés au grill. Les spécialités de l’île sont les calamars (ika), poulpes (tako), turbo (sazae), abalone (awabi), huîtres (kaki), crevette Nanban, crabes rouges (benizuwai gain). Les poissons comme : limande (yanagi garei), autre sorte de limande (funabeta), sériole (buri), saumon masu… Les riz Koshihikari et Toki to Kurasu Sato (berceau des ibis du Japon). Pour finir, okesa kaki une variété de kaki plat et typique.

 

On sèche les calamars au solei l

 

Près de l’hôtel Toho, en sortant à droite, dans le quartier des bars et restaurants, Yebisu, il y a une petit poissonnier exceptionnel et pas cher. Dans la rue principale, il y a plein d’autres artisans. Je suis rentrée dans un des magasins juste pour acheter une bouteille d’eau et je suis sortie avec des cadeaux : un paquet de calamars grillés et un autre de petites saucisses sèches. Toujours aussi généreux ces Japonais !

Insolite !

 

Départ de Sado…

Kamikochi/Matsumoto _ 7.09.2014

 

Avant d’embarquer j’ai réalisé que je suis partie avec la clé de l’hôtel. Je l’ai laissée honteusement chez le jeune contrôleur de billets qui l’a certainement rendue à ma place. Le bateau de retour sentait le neuf ! Ultra moderne avec coin de jeux pour les enfants et même pour les adultes dont un mini-casino, chambres pour les animaux, coin business, shop, bar, resto, even plaza…

 

 

Arrivée au port de Niigata j’ai pris un plat populaire au Japon le kare (curry japonais) avant de prendre le train pour Matsumoto. Cette petite ville est connue pour son château bâti en 1504 surnommé Karasu-jō (château du corbeau) à cause de sa couleur noire.

 

Matsumoto, la nuit

 

J’ai pris un hôtel près de la gare afin de me faciliter le trajet le lendemain pour Kamikochi. Le soir j’avais mangé des beignets de poulpes takoyaki puis j’ai plongé dans le sento de l’hôtel (bain japonais) avant de m’écrouler dans mon lit.

 

Petit déjeuner à l’hôtel

 

Pour me rendre à Kamikochi, j’ai pris le train jusqu’à gare de Shin-Shimashima et de là un bus pour un trajet de 1h10mn. Dommage que je ne pouvais pas m’arrêter pour prendre des photos sur le trajet. La ville repose dans une étroite vallée à 1 500 mètres d’altitude, le long de la rivière Azusa, et elle est entourée par les hauts pics de la chaîne de Hatoka, du mont Yake et de mont Kasumizawa.

Photos prises du bus

 

A mon arrivée j’ai été très déçue par le nombre de gens présents sur le site. Je ne m’y attendais pas car je me suis imaginée un parc isolé où le calme règne. Pour me remonter le moral j’ai pique-niqué après quoi j’ai commencé une randonnée de 3h … avec mes détritus dans la sac car il n’y a aucune poubelle par respect pour l’environnement.

Pour me rendre à l’étang Taisho, j’ai traversé le pont suspendu Kappa qui surplombe les eaux transparentes de la rivière Azusa. Il offre une vue splendide sur le mont Oku-Hotaka (3 190 m).

 

 


« En 1915, le mont Yake (2 455 mètres d’altitude) entra en éruption et cracha de la lave et de la boue qui vinrent bloquer le cours de la rivière Azusa, formant un grand étang. Le paysage est empreint de mystère, avec la chaîne de Hotaka et le mont Yake en fond, alors que quelques arbres noircis entourent encore l’étang. » source www.tourisme-japon.fr/

La végétation est étonnante, en partie différente des Alpes européens. On y trouve entre autres des forêts de bouleaux et de mélèzes du Japon. Une autre particularité, l’eau des rivières et des lacs est translucide.

 

Nikko _ 9.09 > 10.09.2014

Nikko wao minai uchi wa, kekko to iu na
Si tu n’as pas vu Nikko, ne parle pas de splendeurs.
Proverbe

Nikko, à deux heures de train de Tokyo, fait partie du Patrimoine Mondial de L’UNESCO depuis 1999. Elle détient des chefs-d’oeuvres architecturaux classés Trésors Nationaux ou Patrimoine culturel important et en plus, elle se situe dans une nature époustouflante de beauté.

Nikko est l’attraction de tous les Japonais et touristes étrangers. Fort heureusement, à cette saison, il y avait peu de monde. J’aurais pu y profiter mais le temps a été impitoyable. La plupart du temps, le brouillard occultait les paysages que j’ai tant rêvé de découvrir ! D’autre part, je voulais éviter au maximum le Nikko touristique connu pour ses temples et les mausolées du premier shogoun de la période Tokugawa (1600-1868), Tokugawa Ieyasu.

A peine arrivée, je me suis enfouie de la ville en bus pour rejoindre la cascade Kegon et le lac Chuzenji.

Les chutes Kegon, les plus célèbres du Japon se trouvent à 5 mn à pied de l’arrêt de bus Chuzenji Onsen. Elles figurent parmi les trois plus grandes du pays (97 m hauteur) et sont formées par le lac Chuzenji. Dans la passé, c’était l’endroit de prédilection pour les suicides d’amoureux !

 

Sur le mont Nantai, un culte bouddhiste a lieu tous les ans, début août. Des pèlerins fidèles, vêtus de blanc escaladent la montagne, vivent en ermite et prennent des bains d’eau glacée pour atteindre l’illumination.

 

Ce lac Chuzenji, se trouve à 1269 m altitude et a été formé par l’éruption volcanique du mont Nantai (superficie 11,62 km2). Sa beauté fut un choc visuel ! Les montagnes au loin baignaient dans le brouillard. Je me suis dit, ce n’est pas grave je reviendrai demain pour mieux voir. Pensez-vous, le lendemain s’était pire, mais quelle lumière ! Le lac et le ciel se confondaient. Tout à coup, à l’horizon, apparût une ligne de lumière qui séparait la surface du lac et le ciel. On aurait dit un tableau de Rothko ! Que demander de plus ? Puis, progressivement, les montagnes ont légèrement réapparus.

 

Lac Chuzenji le 2ème jour

 

J’avais prévue de me rendre à l’observatoire Akechidaira, prendre le téléphérique pour admirer le lac Chuzenji, les chutes Kegon et le mont Nantai mais impossible à cause du brouillard.

Je suis redescendu en bus dans la ville pour visiter le jardin botanique et les sites alentour. Une pluie fine a commencé à tomber mais sans me décourager j’ai traversée la rivière Daiya pour pénétrer dans une forêt dense et sombre, pleine de mystère. Je me suis laissée guidée par le petit chemin séculaire. Je suis passée devant un cimetière paisible où on sent la présence des kamis… inoffensifs. Des escaliers m’ont amené jusqu’à la tour divine Reihi-Kaku. Elle a été construite sur un rocher en 1654 par le prêtre Kokai qui allumait un feu et priait pour le paix dans le monde. L’ancien édifice a été emporté par les inondations en 1902 et remplacé en 1971.

De cet endroit on peut admirer Kanman-ga-fuchi Abyss formées par le volcan Nantai. Une pluie diluvienne m’avait empêchée de continuer ma route. Fort heureusement, j’ai pu m’abriter sous la tour. J’ai constaté que paradoxalement, le bruit assourdissant des gorges de Daiya a un effet calmant, lieu idéal pour la méditation.

 

Après un bon moment j’ai enfin pu reprendre le chemin et suis tombée sur Narabi-Jizo, des statues Jizo (divinité bouddhique protectrice des enfants décédés) alignées face à la rivière qu’elles fixent du regard depuis des siècles. A l’origine il y en avait une centaine, mais à ce jour il en reste 74. Elles guident les pas vers le temple Jiunji.

 

 

J’ai repris le bus pour descendre au pont Shinkyo. « Le Pont Sacré, entièrement laqué de vermillon, forme une arche gracieuse au dessus de la rivière Daiya. Son raffinement contraste avec la nature sauvage de la gorge. La légende rapporte que l’ermite à l’origine de Nikko a traversé la rivière porté par deux serpents, représentés aujourd’hui par le pont. A l’époque féodale, seul l’empereur avait le droit de traverser le pont. Il ouvre sur tout le site de Toshogu par un parc de 16 000 cèdres. » www.tourisme-japon.fr

 

 

Il me restait moins de 20 mn pour monter jusqu’au temple Rinnoji, fondé en 766 par l’ermite bouddhiste Shodo Shonin à l’origine du site de Nikko. J’ai monté des vieilles marches interminables pour pénétrer dans une majestueuse foret de cèdres. La nuit est tombée brutalement mais j’ai tout de même réussi à immortaliser l’atmosphère paisible et sacrée que ce lieu dégageait. Je me suis laissée envoûtée par le bruit d’une petite rivière et le crépitement de la végétation.

 

 

Autour du lac Chuzenji, il y a de nombreux restaurants, magasins de souvenirs, hôtels et auberges traditionnelles la plupart avec onsen. J’ai préféré profiter de l’onsen d’un hôtel situé au centre de Nikko. La nuit, dans mon bain extérieur entouré d’un jardin japonais, j’ai pu admirer la pleine lune (tsuki). Mémorable !

D’ailleurs, il y a un verbe en japonais tsukimi qui se traduit par regarder la lune et l’O-tsukimi, « Contemplation de la Lune » est une fête célébrant la lune, les récoltes, la fin des moissons, avec des offrandes de saison : fruits, grandes graminées susuki, boulettes de riz rondes comme la lune (dango). C’est un passe temps favoris des Japonais depuis la nuit des temps. Tsukuyomi est le dieu de la lune et son nom est une combinaison entre les mots lune (tsuki) et lecture (yomu).

Déjà quatre heures…
Je me suis levé neuf fois
Pour admirer la lune
Bashô

Somnolant sur mon nourri
Rêvasseries
La lune au loin
Fumée du thé
Bashô

Connaissez-vous la légende de la lune ?
http://www.japoninfos.com/pourquoi-y-a-t-il-un-lapin-sur-la-lune-19012014.html

Avant de me rendre sur l’île d’Oshima, j’ai voulu absolument aller au lac Mototsu d’où je pouvais admirer le mont Fuji. La météo est restée capricieuse et m’a empêché de réaliser ce dont j’ai tant rêvé, voir Fuji san. Il me restait qu’à me contenter d’admirer la reproduction de ce paysage d’exception imprimé sur le billet de 1000 yens qui manque de charme et de couleur !

Même le grand poète Bashô ne l’a pas vu lors d’un pèlerinage ! La lecture de ses deux haiku m’a consolé !

Brume et pluie.
Fuji caché. Mais maintenant je vais
Content.

Sur l’éventail
Je mets le vent venant du mont Fuji.
Voilà le souvenir d’Edo.

Connaissez-vous la légende du mont Fuji ?
C’est le lieu de résidence des dieux, en particulier de Fuji-hime, fille du dieu des montagnes. Pour les shintoïste elle est la déesse des floraisons et la protectrice du Fuji san. Des sanctuaires lui sont dédiés dont le réputé temple Sengen afin d’apaiser ce volcan qui risque de ce réveiller à tout moment. Dernière éruption date de 1707 (16 au total depuis l’année 781) mais suite au terrible séisme de mars 2011, les profondeurs du volcan auraient été abîmées.
Aux bouddhistes par contre, c’est sa forme qui rend Fuji san sacré. Elle rappelle le bouton blanc et les huit pétales de la fleur de lotus (fleur emblématique de Bouddha). Ce caractère sacré a interdit l’ascension aux femmes jusqu’en 1872.

Depuis toujours, le mont Fuji a inspiré tous les arts, et non seulement les célèbres maîtres des estampes comme Hokusai, Hiroshige et Utagawa.

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