Samedi 7 avril 2012
Je ne voulais pas quitter Gion sans voir le spectacle annuel donné par les Geishas. J’avais pris plein les yeux ! D’abord, les kimonos, les plus anciens et plus beaux qui existent (la pièce vaudrait entre 20 000 et 50 000 euros). Puis l’originalité des décors et des éclairages et le temps record mis pour les changer d’une pièce à l’autre ! Malheureusement, il m’a été interdit d’immortaliser quoi que ce soit… à part la scène avant le spectacle.
Après, je suis allée à la fête du Parc Maruyama, situé juste derrière le sanctuaire Yasaka, qui comporte des étangs et des centaines de cerisiers le tout sur 90 000 m2. Au centre, vit depuis 300 ans un cerisier géant qui ressemble à un saule. Ses branches sont retenues par des fils et maintenues par des béquilles en bois. Les gens se bousculent pour photographier cette « star » du pays.
J’ai été enchantée à la vue des nombreux gens qui se sont retrouvés pique-niquer pour la fête des fleurs. Le sol a été couvert de bâches bleues, qui se sont remplies jusqu’au petit matin, malgré que le temps ait été très frais. Tous joyeux, on entendait crier, chanter, rire… un vacarme !
Le soir je suis retournée à mon café déterminée à ne pas boire un seul gramme d’alcool. J’ai fait d’autres connaissances. Un jeune chercheur en ingénierie qui angoissait de devoir quitter le Japon pour la première fois de sa vie et durant 1 an pour Londres. Je ne pense pas l’avoir encouragé en lui parlant de la cuisine anglaise et de l’éternel temps pluvieux ! Un couple élégant et distingué dont la femme est restée 1 an en France pour apprendre à faire le pain. Malgré tout, elle ne savait pas un mot de français, par timidité certainement.